LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE ENTRE MYTHES SCIENTIFIQUES ET ENJEUX ECONOMIQUES ET POLITIQUES
«Alors que notre maison brûle, nous regardons ailleurs» avait prédit, à juste titre, le Président Chirac en s'adressant, en 2002, à une assemblée de plus de 100 chefs d'Etat et de gouvernement réunis au Sommet Mondial sur le Développement Durable de Johannesburg... Et, bien malheureusement, c'est encore le cas en 2012. Nous regardons, encore, ailleurs, et nous oublions de voir et de faire ce qui est, pourtant, impérativement, essentiel !
Et depuis cette époque, l'humanité reste focalisée et obscurément conditionnée par les effets tétanisant du discours édifié sur le Réchauffement Climatique Global (RCG) de la planète. Discours et argumentaire chasse-gardée aux seuls climatologues et représentants gouvernementaux agrées, ou plutôt bénis, car ostensiblement ''crédibilisés'' par les Nations Unies. Il est, pourtant de nos jours, notoire de faire remarquer que l'homme qui ne connaît que le marteau comme outil, ne pourra trouver de solutions que dans l'usage exclusif des clous !
Quelle perte de temps, d'énergie et de moyens dans ces diverses assemblées, sommets et spectaculaires joutes oratoires internationales, bien vaines, étant donné le peu de résultats en termes d'accords internationaux crédibles ou de solutions effectivement efficientes et praticables… Du Vent, seulement ou simple battage médiatique ! Ou peut être, encore, une factice Poudre-aux-yeux en ''savant'' Epouvantail psychologique, nécessaire à masquer les vrais problèmes liés à la véritable détérioration de l'environnement ou à nous en éloigner.
On ne peut occulter, particulièrement dans notre présente époque, la grande solitude de ces multitudes de citoyens lambda de la Terre, ceux du Nord comme ceux du Sud, qui ne cessent d'être ballotés par la surmédiatisation de ces intrigantes prévisions du GIEC. Et qui, bien malheureusement, en parfaits profanes ne disposent pas des quelques éléments et rudiments de base qui puissent leur permettre d'acquérir ou de se faire une opinion juste et indépendante, peut être, et à bon escient, rassurante, en juste réponse à leur préoccupant questionnement, ne serait-ce que pour la préservation légitime de leur droit, comme pour les ''scientifiquement nantis'', à la quiétude et un certain confort mental.
Ces populations laissées-pour-compte, pour la plupart économiquement ou intellectuellement, et qui représentent, pourtant, l'imposante majorité des citoyens du monde se sentent oubliés, délaissés, voire méprisées même, par leurs gouvernants et leurs élites et commencent à réagir par ces nouvelles formes de révolte et de désobéissance civile à l'image de ces multiples rassemblements publics initiés, en 2011, par les jeunes dans diverses places des plus importantes et représentatives villes du monde, à travers ce que l'on désigne, aujourd'hui, par le mouvement des Indignés (Espagne, France, Belgique, Grèce, etc) ou des 99 % (New York, Londres, etc.). Un même état d'esprit et sentiment d'exclusion, et peut être demain de révolte, semble habiter cette majorité silencieuse, faite de millions, voire de milliards de citoyens du monde, mise en marge, par sa condition intellectuelle, économique ou scientifique, de la compréhension et gestion de la Question environnementale et de ses corolaires dans ce qui est appelé le Réchauffement Climatique Global.
Ces personnes, et ils ne sont pas des moindres, sont à longueur de journée pratiquement envahies, sinon assaillies, par des informations qu'ils n'arrivent, pas même, à conceptualiser, ni à comprendre. On leur parle du carbone, des nitrates, de pollution et de contamination, du trou d'ozone, de gaz à effet de serre, de fonte de glaciers et de montée du niveau des mers et océans… de véritables scénarios de fin du monde mais qui concernent, non pas, le monde fantasmagorique du cinéma, mais bien leur propre actualité, avec en prime, de courtes et imminentes projections sur leur proche quotidien. Il y à de quoi faire paniquer, même les plus flegmatiques d'entre-nous, n'est-ce pas !
Devrions-nous laisser en rade, dans le dénuement psychologique et désarroi subséquent, toute cette multitude de citoyens, bien qu'ils représentent l'imposante majorité sur la planète ou faudrait-il, plutôt, rechercher une voie plus juste et plus solidaire en installant avec eux un dialogue simple purgé de toutes formes de complications savantes et pseudo-élitistes afin de les aider, et au mieux, les accompagner vers plus de compréhension de ces phénomènes et enjeux liés au Réchauffement Climatique Global et à la problématique environnementale en général (ce serait, finalement, que justice rendue que se doit, moralement, observer tout universitaire et université publique en retour de ces milliards de contributeurs anonymes, restés quant à eux en marge des savoirs !). Pour cela, rien n'est vraiment impossible, puisqu'on a pu alphabétiser des personnes même dans leur vieillesse. Le tout est de bien prospecter et de trouver les outils et modèle pédagogiques idoines pour le faire et le réussir:
Tenter une analyse des différentes atteintes perpétrées sur la qualité de l'environnement d'une manière simplifiée, compréhensible et accessible à tout un chacun et, particulièrement, aux profanes, consisterait à prendre en compte et à vulgariser leurs influences sur les éléments constitutifs de base de la matière vivante. D'une manière générale, cette dernière, qu'elle soit d'origine animale ou végétale, se trouve constituée essentiellement (au-delà de 85 %) d'eau, d'hydrates de carbone et d'acides aminés (carbone : C ; Hydrogène : H ; Oxygène : O ; et Azote : N) et organisée, par différentes combinaisons biochimiques sous, essentiellement, trois formes principales : Glucides (soit, C, H, O) ; Lipides (soit, C, H,O) ; et Protides ou chaines aminées (soit C, H, O + N).
Enfin, et à titre illustratif pour finir de poser, en utilité à notre exposé, le décor et les outils de compréhension, les deux molécules naturelles, d'importance fondamentale pour l'édification et le fonctionnement de l'ensemble des matières vivantes, qu'elles soient d'origine animale ou végétale, n'en contiennent que des combinaisons plus ou moins proches de ces différents corps chimiques naturels - incluant, entre autres, des atomes de fer (Fe) et de magnésium (Mg) - (Hémoglobine : C, H, O + 4N + Fe; Chlorophylle, essentielle à la photosynthèse et la fonction métabolique du carbone : C, H, O + 4N + Mg ).
Premier fragment : Le constat sur l'eau, première molécule regroupant les métabolites de base, Oxygène et Hydrogène, à l'origine de la vie sur Terre (H+O).
Ce que nous savons, et dont nous en sommes pour la plupart témoins, sont ces constatations si élémentaires mais suffisamment symboliques, qui concernent ces multitudes de paysans et de terriens, dans les Pays du Sud comme ceux du Nord, qui ne boivent plus l'eau de leur puits ou sources artésiennes … alors que celles-ci ont désaltéré et abreuvé hommes et animaux depuis des siècles, sinon des millénaires… Mais ce genre d'informations, ne rentrent pas dans le canevas, ni priorité du GIEC et de ses politiques et décideurs inspirés. Alors que ce problème pourrait (ou se doit !) trouver, rapidement, des solutions par la décontamination de ces nappes phréatiques ; et surtout par la prise de dispositions de prévention préalable de l'ensemble des ressources en eau si stratégiques et si indispensables aux hommes par l'adoption, aux plans nationaux et internationaux, de mesures d'information, de législation et de coercition responsables en utilité à la parfaite conservation de ces biens de l'humanité.
De nos jours, 31 pays comptant 8% de la population mondiale, font face à des pénuries chroniques en eau potable. En 2025, on s'attend à ce que ce chiffre atteigne 48 pays1. Selon les prévisions des Nations Unies, l'eau potable renouvelable sera une ressource très limitée d'ici 2025, et le nombre de personnes souffrant de problèmes d'eau atteindra les 817 millions (selon des projections à accroissement démographique faible) ou 1,079 milliard (selon des projections à accroissement démographique fort). L'eau souterraine, la plus grande source d'eau sur Terre, constitue plus de 90% des réserves d'eau utilisable disponibles2 et représente par conséquent une importance vitale pour répondre aux besoins en eau de 2 milliards de personnes3.
Ce genre de pénurie existe toujours, puisque plus d'un milliard de personnes n'a pas accès à de l'eau potable, et 2,4 milliards de personnes n'ont pas de systèmes d'épuration. Selon des études prospectives, en 2025, près de 5 milliards de personnes n'accèderont pas à des quantités suffisantes en eau4. Chaque année, 12 millions de personnes meurent à cause de la pénurie en eau, dont 3 millions d'enfants par maladies liées à une eau contaminée5.
Après la mode des eaux gazeuses, la consommation d'eau embouteillée, soutenue par une publicité importante, a beaucoup augmenté, d'abord en Europe, puis aux États-Unis où les ventes ont triplé en 10 ans, avec une augmentation de 9,7 % en 2006 (1/3 des nord-américains en boivent régulièrement, alimentant un marché de près de 11 milliards de dollars, rien que pour ce pays6).
En 2004, la consommation mondiale d'eau en bouteille en plastique représentait 154 milliards de litres. Cette consommation a augmenté de 57 % en 5 ans7. En 2008, les 200 milliards de litres ont été atteint, le chiffre d'affaires de l'eau en bouteille représente environ 100 milliards de dollars.
Ainsi, l'eau, cette première ressource naturelle et renouvelable de la Terre, si abondante et si nécessaire aux hommes et à la vie, est devenue une denrée précieuse, rare et donc une marchandise ordinaire et ''capitalisable'' avec ses lots d'investisseurs, de rentiers et son marketing et arsenaux publicitaires auxquels les citoyens doivent consentir désormais une petite, certes, mais une régulière et obligatoire, part de leur budget quotidien! Activité respectable et louable ou racket sournois ? Ira-t-on, un jour, jusqu'à rendre plus rare encore cette ressource indispensable pour booster davantage la demande et protéger ainsi ce nouveau et juteux marché et, par la même, les dividendes de ses multiples investisseurs… Une question qui reste, raisonnablement, plausible et qui nécessite d'être âprement méditée en appréhension de futurs pas si lointains.
Chez les habitants du Sahara, dans ce pays où il ne pleut presque pas, comme aurait pu dire le Poète, l'eau est une ressource plus précieuse que l'or ou les perles. Et à ce titre, elle reste considérée comme un bien inaliénable, donc non ''thésaurisable'' ou commercialisable. Elle est gérée collectivement et distribuée à la communauté par, entre autres, le système des Foggaras de la manière la plus transparente, la plus équitable, sans aucune contrepartie financière… Car, peut-on, réellement et aisément, fixer un prix à l'eau ? La rareté ou le manque, de ce produit, si vital, ne peut dispenser de l'éthique acquise par des vocations et dispositions parfois millénaires en termes de savoirs traditionnels et de rapports de parfaite adéquation des besoins objectifs de l'homme à la disponibilité des ressources renouvelables de la biosphère.
LE CONSTAT SUR LE CARBONE, TROISIEME METABOLITE ESSENTIEL, AVEC L'OXYGENE ET L'HYDROGENE, A L'ORIGINE DE TOUTE SYNTHESE ORGANIQUE DES CORPS VIVANTS (C+H+O).
Comment est-il devenu possible de diaboliser si banalement, et en ce 21ème siècle, par excellence celui de la communication, un métabolite naturel aussi fondamental que le Carbone. Comment serait-il acceptable, que cet élément si essentiel à toute synthèse organique et à la perpétuation de la vie même sur Terre, puisse être considéré et vulgarisé de nos jours comme une entité négative responsable de la catastrophe écologique majeure et imminente décrite dans les scénarios hollywoodiens du Réchauffement Climatique Global ?
Ne parle-t-on pas, si aisément et de manière presque excessive, que de «développement vert» et de «croissance décarbonée» ; de «banque du carbone» par laquelle, entendez bien, les plus grands pollueurs et émetteurs de CO2 se rachèteraient une bonne conscience - tout en continuant, bien sur, à polluer !
Quand on demande aux spécialistes du GIEC (j'en ai personnellement interpelé8 Jean JOUZEL, éminent glaciologue et vice-président du GIEC et je dois dire malheureusement sans grand succès de réponse scientifique claire ni convaincante !) de nous fournir la part réelle de l'action des gaz à effet de serre en émission dans l'atmosphère, dont le gaz carbonique (CO2), dans le processus de Réchauffement Climatique Global par rapport au fait tangible - et scientifiquement admis par l'ensemble de la communauté scientifique des différentes disciplines des sciences de la Terre du monde car justifié par des éléments scientifiques avérés et recoupés par plusieurs disciplines - de l'oscillation quaternaire d'aridité croissante enregistrée depuis le Néolithique , ils ne peuvent répondre catégoriquement…
Les questions relatives à l'étude du climat et de l'environnement auraient-elles subitement quitté le champ, si juste et prometteur, des sciences expérimentales et objectives pour s'engouffrer dans celui de l'ésotérisme et des religions où il s'agirait désormais de croire, par foi ou par crainte mais pas du tout par simple raison logique acquise par l'efficience de discours et de démonstrations scientifiques convaincantes.
Il faut reconnaître aujourd'hui, et peut être commencer déjà à le déplorer, en appel à un sursaut et réajustement salutaire, que cette notion de problématique de l'environnement est devenue une sorte de nouvelle religion… ou, plutôt même, la Religion du 21ème siècle. Et, comme de coutume et de tradition observée dans le lointain passé, celle-ci attire à elle plus de charlatans et d'apprentis sorciers revendiquant des capes et auréoles de prophètes que de vrais savants et scientifiques sincères.
Toute une faune d'aventuriers et une pléthore de services s'occupent de ce nouveau filon qu'est devenu l'environnement, même si ceux-ci ne disposent, pas même, de la formation et rudiments élémentaires des sciences du milieu… Et le carbone diabolisé, en est une de leur création, aberration et moyen de diversion qui se nourrit, en nouveau fond de commerce, de la panique installée, en préalable, chez les citoyens et profanes. Abus de confiance délibéré ou véritable stratégie d'escroquer la crédulité de ces pauvres âmes citoyennes !
Faudrait-il taire ce constat, et se faire le complice passif de ces dépassements et actes aussi bien immoraux qu'inciviques de piratage et de brouillage des esprits, en vue de les rendre plus perméables à la nouvelle escroquerie du siècle ? Alors qu'il y tant de choses à faire pour une réelle prise en charge de la détérioration de notre environnement… « Nous regardons ailleurs, alors que notre maison brûle », reste, bien malheureusement, une constatation encore de mise en 2012 et dix ans après cet appel solennel et public lancé à la communauté internationale et relayé par les médias du monde!
Après l'échec cuisant, négativement retentissant et encore vivace de Copenhague, l'échec suivi du sommet de Cancun en 2010 (réunissant plus de 190 pays et qui devait faire aboutir à un accord conduisant à une réduction des émissions de gaz à effet de serre et de trouver les voies et moyens pour accompagner aussi les manifestations sociales, économiques et humanitaires du Réchauffement Climatique Global par la mise en place de politiques multilatérales solidaires – constitution, entre autres, d'un fond vert à même de prendre en charge les aspects sociaux, économiques et humains des populations de pays pauvres exposées aux premiers effets du RCG). L'échec, encore, tout proche de Durban, en décembre 2011, restait prévisible puisque aucune évolution notable dans l'analyse de la problématique et des enjeux réels déclarés ou occultés encore du RCG n'a connu de faits fédérateurs nouveaux depuis. Erreur d'appréciation surtout due au manque de visibilité par rapport à cette question qui après 30 années d'effort déployés par les Nations Unies semble plus conduire aujourd'hui à la division des pays du monde qu'à leur rassemblement et concours vers des solutions négociées et solidaires.
La première démarche vers la résolution d'un problème ne réside-t-elle pas souvent dans son juste énoncé et sa claire analyse. Un problème mal posé ne peut conduire à une résolution juste et rapide… Et, de cette façon, il contribuera plus, et à contrario, à installer plus de tergiversations que de compréhension.
Nous demeurons tous, aujourd'hui, autant que les opinions nationale et internationale, par rapport à un conditionnement sournois et par des préoccupations «tétanisantes» induites par une mise en panique orchestrée vers cette question spécifique du climat, dans l'attente et impatience d'êtres davantage éclairés par nos médias, nos hommes de sciences, nos technocrates et décideurs politiques. Parmi ces attentes et préoccupations légitimes, figurent, en premières places, les interrogations suivantes:
1- Qu'est-ce que le Réchauffement Climatique Global (RCG) ? Et quelle est la part du vrai et du faux dans les assertions concernant cette question? Et, y a-t-il eu auparavant et de manière naturelle des épisodes «d'arification» ou de réchauffement cyclique du climat de la planète durant et tout le long du Quaternaire depuis quelques 100.000 ans sans que la planète ne disparaisse sous la fonte des glaciers ni qu'elle ne perde de sa fonctionnalité dans la vie et dans le maintien de l'équilibre de la biosphère en général?
2- Qu'est-ce que le GIEC et représente-t-il réellement une autorité scientifique, indépendante et entière alors qu'il n'est qu'une assemblée de ''délégués gouvernementaux encadrés que par des climatologues''?
3- Qu'est-ce que les émissions de gaz à effet de serre (GES) ? Et quelle est, vraiment, la part réelle du CO2 d'origine anthropique dans l'élévation des températures de la planète?
4- Quels sont les enjeux pour les Pays du Sud et émergents et quels sont ceux des Pays riches et industrialisés du Nord, par rapport à cette forte médiatisation de la Question climatique ?
5- Quelles sont les faits avérés et les vérités scientifiquement établies dans l'énoncé du Réchauffement Climatique Global ?
6- Quels sont les objectifs recherchés mais encore occultés et non révélés par les Pays Riches ou industrialisés et où peut résider la manipulation de la légère oscillation climatique quaternaire?
7- Pourquoi ces rapports d'indifférence, d'incohérence et surtout de manque de solidarité effective de la communauté internationale vis-à-vis du phénomène de sécheresse chronique qui touchent certains Pays du Sud et dont les jeunes Etats sahéliens en souffrent depuis une trentaine d'années sans que cela n'ait pu émouvoir, outre mesures, les Pays du Nord ou même sérieusement l'honorable et si ''fédérative'' institution des Nations Unies !
Les paléoclimatologues, les paléogéographes, les géologues, les archéologues et bien d'autres spécialistes des Sciences de la Terre vous diront que le réchauffement climatique a commencé au Néolithique c'est-à-dire il y à quelques 8.000 ans et reste, avéré scientifiquement, et daté par la fin la dernière pulsation humide du Quaternaire, dont les gravures rupestres de l'ancienne civilisation saharienne en portent encore les stigmates et nombreux témoignages.
LA CRISE MODERNE DES CONSCIENCES OU COMMENT PRODUIRE DES ELITES SCIENTIFIQUES «INCULTEMENT» HYPERSPECIALISEES
Ce discours sur le Réchauffement Climatique Global est devenu une sorte de nouvelle idéologie liée aux effets de la globalisation, de l'ouverture des frontières économiques et des conséquences surtout des délocalisations industrielles dans les Pays du Nord, après la chute du mur de Berlin et l'accentuation d'une certaine compétitivité économique développée par les pays émergents du Sud.
Nouvelle idéologie qui souhaite faire reprendre les initiatives et un pouvoir d'influence par l'ancien centre du monde et qui tente ouvertement aujourd'hui de ''dédouaner'' les tenants et lobbys des technologies de l'énergie nucléaire civile de la notion de dangerosité civile et environnementale et de diaboliser davantage le pétrole, le charbon et autres sources d'énergie fossiles ! Alors que les explosions des réacteurs nucléaires de Tchernobyl (avril 1986) ou celle, plus proche, de Fukushima (mars 2011) sont encore vivaces dans nos mémoires. Et, leurs effets, qui ont autant concerné les pays d'Europe, les pays méditerranéens, les pays asiatiques que d'autres, montrent et montreront encore longtemps leurs impacts destructeurs et surtout contaminants de l'environnement et des êtres vivants, en général, durant des millénaires.
Le discours sur le RCG a permis surtout de supplanter les véritables problèmes liés à la détérioration de l'environnement de la planète et à l'aggravation de la pauvreté et disparité dans le monde dans un rapport Nord-Sud irrémédiablement inégalitaire malgré la globalisation des économies.
Ce discours cherche en définitive à perpétuer l'idée de puissances de domination du savoir ou de maîtrise de technologies nouvelles à même d'assurer des économies non polluantes et de réduire implicitement le droit et la liberté de développement et d'industrialisation des Pays du Sud (n'ayant pas ou ne disposant pas encore de la maîtrise de ces technologies).
Il y quelques siècles, on investissait les contrées du Sud, on prenait possession de leurs populations pour «sauver leurs âmes» ou les civiliser alors que les raisons réelles n'étaient que bassement économiques, de convoitise nécessaire, entre autres, au dépassement de crises nationales et misères internes jusqu'à la mise en place de véritables systèmes dichotomiques avec une exploitation effrénée assurant d'importants transferts de richesses… Aujourd'hui on voudrait les convaincre de vouloir et pouvoir sauver leur survie et continuité sur la planète ! Quel noble dévouement, n'est-ce pas!
Remarquons, au passage, que ceux sont ces mêmes grands pays industrialisés dits riches, entre autres, responsables de la plus grosse part dans le processus de détérioration de la qualité de l'environnement, qui se retrouvent, aujourd'hui, avec leurs officines, penseurs et inspirés écologistes à vouloir s'imposer en véritables leaders et promoteurs du développement durable et de la lutte contre le Réchauffement Climatique.
Que cache véritablement le discours sur le RCG? Un simple appel et constat objectif et sincère … Ou est-ce, au juste, la dernière trouvaille pour imposer une gouvernance mondiale par des dictats et résolutions contraignantes afin de réduire les souverainetés nationales et en finalité de réduire la démarche écologique mondiale qui a atteint, il y à une décennie une conscience internationale (voire les actions des ONG comme Greenpeace dans l'histoire ubuesque du porte avion Le Clemenceau qui voguait, souvenez-vous, sereinement vers l'Asie pour aller ''liquider'' son amiante sur les rives d'un pays du Sud, avant que cette ONG n'ait réussi à alerter l'opinion publique internationale et puis le retour à sa base du porte-avions et de sa dangereuse amiante) qui pouvait conduire à un sursaut positif et solidaire dans les relations internationales au bénéfice des Pays du Sud.
Voila, encore, les questions subsidiaires auxquelles il s'agirait de répondre sérieusement, sereinement et surtout d'une manière indépendante afin de pouvoir prétendre trouver des solutions à la problématique du Réchauffement Climatique Global, s'il est réel ; ou de le démystifier et le disqualifier d'une manière scientifique, si cela est autrement ; et, enfin pouvoir aller de l'avant par la prise en charge des véritables problèmes écologiques, sanitaires, sociaux et économiques des peuples et populations du monde.
Pourquoi ne pas réunir des spécialistes de divers horizons scientifiques connexes et de divers Pays du Sud pour débattre de la question du Réchauffement Climatique Global, et trouver ainsi les explications, les certitudes, ou les non-certitudes, afin de pouvoir prendre des résolutions justes, éclairées et surtout justifiées.
Et c'est à ce propos et d'une manière naturelle que doivent s'inviter les élites et l'intelligentsia de ces pays : pour apporter et vérifier les informations et contredire les fausses vérités, et éclairer leur société et les décideurs de leur pays afin qu'ils puissent, en toute connaissance, mettre en conformité leurs dispositions politiques et autres à des éléments avérés et étayés par des sources scientifiques et souverainement indépendantes.
La présence hautement protocolaire et particulièrement remarquée des leaders et dirigeants des plus grandes puissances occidentales (Etats-Unis, France, Allemagne, Chine, Fédération de Russie, etc.) au Sommet de Copenhague est, nous semble-t-il, fort significatif; donc à méditer sérieusement, par les Pays du Sud. Ajoutez à cela, la précampagne à l'avant-dernière présidentielle américaine où la thématique du Réchauffement Climatique Global a, en utilisant des artifices, exposés et scénarios dignes d'Hollywood, dominé particulièrement en débordant même sur certains hémicycles de représentation nationale de grandes puissances économiques et politiques d'Occident.
Il est peut être temps aujourd'hui, après des années de tergiversations stériles, de porter plus la contradiction féconde à l'émergence de nouveaux rapports internationaux Nord-sud favorables au développement durable et à la lutte contre la pauvreté que de se suffire à offrir complaisamment son écoute, sa voix et, peut être aussi, sa bénédiction à un discours fabriqué dans quelques officines douteuses et nostalgiques du Nord en ancien centre du monde.
Il y a deux ans, la conférence de Copenhague avait cristallisé tous les espoirs avant d'accoucher à la dernière minute d'un accord à minima fixant comme objectif de limiter le réchauffement à 2°, mais sans calendrier et en restant évasive sur les moyens à mettre en œuvre, entre autres, celles concernant la constitution du Fond-vert. Bien après le sommet de Cancun en 2010 et celui, tout récent, de Durban en 2011, on n'a pas avancé d'un Iota, bien que les atteintes sur l'environnement, sur l'érosion de la biodiversité, et sur l'aggravation du niveau de paupérisation des Pays du Sud s'accentuent jour après jour !
LE CONSTAT SUR L'AZOTE, QUATRIEME METABOLITE ESSENTIEL, AVEC L'OXYGENE, L'HYDROGENE ET LE CARBONE, A L'ORIGINE DE LA SYNTHESE PROTEIQUE DE TOUT CORPS VIVANT.
Tenter, à l'adresse du plus large public, de faire le plus simple pour expliquer le rôle particulièrement fondateur de la vie sur terre de ce quatrième élément naturel qu'est l'Azote, suffirait à faire relever qu'en son absence, il ne pourrait se métaboliser, ni se créer par une quelconque voie biologique ni de protéines, ni de composé protidique, ni d'acides aminés. Ce qui ferait de cet atome le facteur limitant, à priori, de toute multiplication et synthèse des nombreux et divers tissus cellulaires vivants relevant des règnes végétal ou animal. La matière vivante ne peut se réaliser avec, seulement, des hydrates de carbone de type glucidique ou lipidique, il faudrait nécessairement la présence et le rôle prépondérant car métabolique de l'Azote.
L'Azote reste de loin l'élément majoritaire (78 % sous forme de diazote : N2) de l'ensemble des gaz composant l'enveloppe atmosphérique de notre planète bien avant l'Oxygène (presque 21 %, sous forme de dioxygène : O2) et le gaz carbonique (représentant 0,0038 % sous forme de CO2) qui se rajoute aux autres gaz rares (Néon : Ne; Hélium : He; Monoxyde d'azote : NO; Krypton : Kr; Méthane : CH4 : Dihydrogène : H2; Protoxyde d'azote : N2O; Xénon : Xe; Dioxyde d'azote : N02; Ozone : 03) pour constituer le 1 % restant.
Malgré sa profusion dans l'atmosphère et, donc, à l'interface de la Terre, l'Azote reste surtout, pour nous autres humains, un élément rare, précieux et souvent fort contraignant parmi les constituants de base nécessaires à toute synthèse biologique du fait essentiellement que les formes de vie, végétale ou animale, supérieure ne peuvent l'assimiler directement à partir de l'air. Seules, certaines formes de vie simple représentées par des bactéries ou d'autres microorganismes unicellulaires du sol, ont cette capacité à le prélever, à le bio-synthétiser pour leurs propres besoins et ainsi à l'intégrer, grâce à des relations symbiotiques avec certains végétaux, au capital et potentiel fertilisant et productif des sols de la planète.
D'une manière générale, nos plantes vertes, organismes particulièrement stratégiques car bien en amont de la chaîne alimentaire de l'écosystème terrestre global, assimilent l'Oxygène et le Carbone de l'air pour synthétiser la matière vivante grâce à l'énergie solaire par les mécanismes de la photosynthèse mais ne peuvent, par leurs propres capacités et aptitudes intrinsèques, ni à accéder, ni à puiser de cet immense stock d'azote qui les recouvre pourtant si généreusement. Quelle grande et si singulière contradiction qui ne peut, en toute logique, se soustraire à d'évidentes interrogations pour les chercheurs biologistes et autres, n'est-ce pas !
La constatation par l'homme moderne, de ce chaînon manquant et de ce véritable frein à toute possibilité d'augmentation arithmétique des productions végétales pour le marché de l'alimentation humaine ou en préalable de besoins des élevages et productions animales, va l'engager à rechercher d'autres voies permettant le dépassement du facteur-limitant azote, quittes à se transformer en véritable apprenti-sorcier…
Depuis le milieu du siècle dernier, un nouveau marché est né, qui promettait de bouleverser les rendements et les productions en révolutionnant les anciennes formules de fumures naturelles par la synthèse chimique et industrielle des composés nitrifiés. Bientôt ce véritable lobby de l'agrochimie devient, par gourmandise encore onéreusement intéressée, incontournable en promettant, aux agriculteurs et aux politiques, la révolution verte et la fin du spectre de la faim sur terre, en étendant ses activités et en les diversifier davantage vers la production des insecticides, des pesticides, des désherbants chimiques et de bien autres intrants chimiques. Miracle de productions fortement compétitives de plusieurs décennies, certes. Mais à quel prix …
Un véritable désastre et sinistre écologique suivi par une énorme facture environnementale à faire payer par des générations suivies d'humains en termes de pollutions et de contamination du milieu naturel, y compris, des nappes phréatiques, rivières, milieux aquatiques, biodiversité, sols, etc… Plus de 75 % des fertilisants chimiques nitratés migrent, par les sols, vers les nappes phréatiques, les cours d'eau et rivières qu'ils contamineront durablement. Et la quasi-totalité des composés industriels biocides infesteront le milieu naturel en affectant progressivement la chaîne alimentaire globale, entre autres les humains, par les processus de bioaccumulation et de transferts inter-espèces.
A l'aube de ce 21ème siècle, par excellence celui de la technologie, de la diffusion quasi-démocratique de l'information et des sciences et malgré l'amélioration des conditions de vie et d'hygiène enregistrées dans l'ensemble ou presque des sociétés et pays du monde, que remarquons-nous au titre de l'état sanitaire des populations : une fréquence toujours croissante des pathologies lourdes liées à un déséquilibre alimentaire et environnemental où obésité, hypertension, diabète, Alzheimer, cancers des organes et voies digestives, déficiences immunitaires, etc.… s'imposent à des populations de tout âge et dans des proportions de plus en plus alarmantes. Quels sont les agents responsables de ce marasme général et si insidieux ?
Et malgré les différents acquis sociaux et la large démocratisation des couvertures médicale et hygiénique des populations du monde, nous avons enregistré ces deux dernières décennies l'apparition de pathologies nouvelles et si étonnantes car disposant de la faculté de traverser la barrière des espèces (cas de la maladie de la Vache folle; de la Grippe Aviaire ou Porcine,…). Est-ce une simple coïncidence biologique ou bien, sommes-nous devenus aujourd'hui les otages d'un processus de mutation sous les effets conjugués de la transformation des modes et produits alimentaires ainsi que par les différentes atteintes des caractères biologiquement fondateurs de notre environnement ?
Manger des tomates, des poivrons en décembre, c'est peut être chic mais ce n'est pas sûr que ce soit si sain ! Quand on cultive sous conditions contrôlées et sous serres, tout élément vivant évolue et se multiplie très vite…Et la tomate, et les parasites qui lui sont associés. Il n'y à pas de miracle comme au Jardin d'Eden ! Et il faudrait souvent une artillerie de produits chimiques pour sauver l'un et limiter la progression de l'autre. Et vous êtes-vous demandé ou finissaient ces produits chimiques toxiques : dans les sols, dans les nappes phréatiques, le long des ruisseaux et rivières, dans la mer, enfin au sein de l'ensemble des ressources naturelles.
Et tels des animaux incultes, dont réfèrent les paraboles de textes sacrés, nous sommes semblables aujourd'hui à ces ânes qui portent sur leur dos des livres, des ouvrages et patrimoines dont ils n'ont plus accès. Nous sommes devenus, en effet, orphelins de notre héritage et savoir ancestral, autant, qu'il est vrai, que nous n'avons plus de grand-mères pour faire sécher l'été tomates et poivrons en colliers afin de les réserver à la consommation l'hiver et c'est peut être pour cela que nous ne buvons plus l'eau de nos puits car déjà corrompue par tant de contaminants. Le marché des eaux dans le monde, alors inexistant il y à 50 ans, est en pleine expansion et se chiffre aujourd'hui en plusieurs centaines de milliards de $.
Et, pourtant, le poète nous avait bien prévenu à travers Antoine de Saint Exupéry qui a eu l'opportune révélation au Sahara de ce si beau texte qu'est le Petit Prince : « Eau, tu n'as ni goût; ni couleur, ni arôme. On ne peut pas te définir, on te goûte sans te connaître. Tu n'es pas nécessaire à la vie… Mais tu es la Vie !
Même le lait, cet aliment mythique, chargé de tant de symboliques et sacralisé par l'ensemble des textes monothéistes. Cet unique aliment naturel que la femme et nos mères produisent de leur corps est aujourd'hui objet de manipulations. Ce produit hautement nourricier, complet et sain qui garantit croissance, développement et équilibre à l'organisme se trouve de nos jours objet de grandes transformations et maquillages pour des enjeux de déploiements du grand marketing et des spéculations commerciales. Dans sa transformation industrielle et habillage commerciaux nécessaires à son bon marketing, on y privilégie le rajout de plus en plus excessif de sucre, de colorants et d'arômes chimiques qui contribuent plus à le contaminer et à le polluer par ce travestissement qu'à le conditionner fidèlement dans ses caractères nutritifs intrinsèques ? En conclusion et d'une manière pratique quand une maman ou un père force ses enfants à consommer davantage les produits et dérivés du lait sensé nécessaire à leur bonne croissance, elle ou il ne pense candidement pas, l'ombre d'un instant, qu'ils participent de fait dans la contamination lente, imperceptible et insidieuse de leurs propres enfants !
Les chercheurs, les spécialistes, les nutritionnistes, les écotoxicologues, les enseignants et les médiateurs et communicants qui ont accès à ce type d'informations auront tord de ne pas en parler. Ils sont, par leurs qualités et vocations, les sentinelles naturelles de protection de leur population et les éclaireurs avisés de leur société.
Celui qui sait a le devoir naturel et humain de ne pas se taire… Mais, plutôt, de communiquer et d'informer.ong de la chaîne alimentaire biologique et donc, d'une manière durable, dans notre environnement...
Je ne pourrai terminer cette analyse sans citer un collègue juriste, le professeur Abdelhafidh OSSOUKINE qui, d'une manière si séduisante dans son ouvrage universitaire, consacré à un essai sur la dimension du Droit dans les différents actes de l'allaitement maternel, relate, en page 6, ce que enseigne, par rapport à notre présent propos, Le Coran (47;15): « Mohammad; voici la description du Paradis qui a été promis aux pieux : Il y aura des ruisseaux d'une eau jamais malodorante, et des ruisseaux d'un lait au goût inaltérable, et des ruisseaux d'un vin délicieux à boire ainsi que des ruisseaux d'un miel purifié. Et il y à pour eux, des fruits de toutes sortes ainsi qu'un pardon de la part de leur Seigneur …».
Pourquoi l'Agriculture biologique est-elle devenue aujourd'hui, une revendication des sociétés civiles démocratiques ?
L'agriculture biologique s'est rapidement étendue ces dernières années dans le monde entier:
• elle est pratiquée dans plus de 120 pays, sans compter les cultures biologiques non labellisées;
• d'après une étude, réalisée en 2009, plus de 31 millions d'hectares sont cultivés suivant les règles de l'agriculture biologique, par plus de 623 000 exploitations dans le monde;
• les ventes mondiales de produits biologiques ont atteint 27,8 milliards USD. Ceux sont l'Europe et l'Amérique du Nord qui représentent à elles deux 96% des revenus mondiaux.
Répartition du chiffre mondial de la production biologique :
• Amérique du Nord : 46,8 %
• Europe : 49, 3%
• Reste du monde : 3,9%
Cette répartition révèle en premier que c'est dans les pays dits riches ou développés que l'agriculture biologique s'est développée pour constituer aujourd'hui un véritable marché avec lequel, les Pays du Sud devraient compter et, pourquoi pas, viser potentiellement et compétitivement une part.
Ce nouveau marché, né dès les années 80, est conséquent au développement du mouvement écologique dans les pays occidentaux après la prise de conscience citoyenne des dangers et atteintes sanitaires et environnementales des intrants chimiques (engrais, désherbants, insecticides, fongicides, et autres produits phytosanitaires) de l'agriculture intensive dite moderne. Après la révolution industrielle et la mécanisation machiniste de l'agriculture occidentale ont été introduites des techniques culturales intensives avec une utilisation toujours croissante d'engrais chimiques et de produits phytosanitaires pour accroître, et accroître davantage, les rendements agricoles. Les règles de rentabilité du marché par l'accroissement de la productivité sous doping de l'industrie chimique primaient sur les aspects éthiques, moraux, environnementaux ou encore sanitaires.
Cinquante ans après les grands succès de l'agriculture intensive moderne commençaient à apparaître les fissures et disgrâces de ce système pseudo-compétitif soutenus essentiellement par les lobbys de l'industrie agrochimique et des phytosanitaires. L'exemple de la pollution par les nitrates des nappes phréatiques, des cours d'eau et rivières européennes reste éloquent en la matière. Quelques décennies seulement de déversement de plus en plus importants d'engrais azotés pour booster les productions agricoles ont suffit pour contaminer et détériorer durablement certaines ressources naturelles telles les nappes superficielles, les cours d'eau, les rivières et la biodiversité naturelle qu'ils comportaient. Ce n'est pas par hasard, en effet, si c'est dans ces pays que la prise de conscience écologique et citoyenne est apparue il y à une trentaine d'années. Et ce n'est pas par hasard, non plus, que les partis écologistes ont acquis progressivement de grands succès électoraux jusqu'à devenir la troisième formation politique aujourd'hui, et pourquoi pas, et peut être si prochainement, la deuxième force politique dans les plus grandes démocraties européennes.
par Hassini Tsaki *
*Professeur habilité en direction de recherches, Faculté des Sciences, Université d'Oran
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